Mobilités : Un Aperçu Actuel
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Alors que près de 80 % des récents investissements en infrastructures de transport au sein de l’Union européenne se dirigent vers le secteur ferroviaire, «Libé» fait un point sur les connexions existantes et futures entre la France et ses principaux pays voisins. Sans oublier d’évaluer l’évolution du Réseau transeuropéen de transport (RTE-T).
Dans un contexte où la nécessité de décarboniser les modes de transport – le deuxième secteur le plus polluant en Europe – devient inéluctable, les trains commencent à être pris au sérieux par les autorités. Des pays comme l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne ont prévu d’investir des centaines de milliards d’euros dès 2024; tous les États européens semblent avancer dans cette direction. La Commission européenne, qui parfois hésite sur certaines questions industrielles ou concurrentielles, affiche une détermination renouvelée concernant ce projet.
L’initiative phare en la matière reste le Réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Créé pour établir un réseau cohérent reliant routes ferrées, autoroutes et voies navigables à travers tout le continent européen depuis 1992 avec le traité de Maastricht. «À cette époque, notre attention était centrée sur la manière dont nous pourrions rapprocher davantage les nations européennes», expliquait Herald Ruijters, directeur général adjoint pour la mobilité et les transports lors d’une interview accordée à Libération en mai dernier.Cette vision demeure plus pertinente que jamais dans notre monde actuel où l’urgence climatique s’accentue.