[ad_1]
Dans un contexte économique français marqué par des nouvelles souvent préoccupantes, il y a néanmoins un aspect réjouissant à mentionner : l’Hexagone a établi un nouveau record d’exportation d’électricité l’an passé. Pour l’année 2024, la France a expédié 89 TWh d’électricité à ses pays voisins, surpassant de manière significative le précédent record de 77 TWh fixé en 2002 et les 50,1 TWh exportés en 2023. Thomas Veyrenc, le directeur exécutif chargé de la stratégie chez RTE, a annoncé cette performance sur LinkedIn ce jeudi, se félicitant que « la France bénéficie d’une offre électrique bas carbone abondante » et que le niveau de production est revenu à la normale.
Ce succès dans les exportations peut être attribué en grande partie à une nette augmentation de la production électrique du pays, particulièrement grâce au secteur nucléaire qui avait été frappé par des difficultés liées à la corrosion ces deux dernières années. De plus, les énergies renouvelables ont vu leur contribution croître considérablement. Les chiffres définitifs concernant cette production devraient approcher les 500 TWh pour l’année écoulée, dont entre 358 et 364 TWh issus du nucléaire selon les premières estimations fournies par EDF. Ces prévisions ont déjà été ajustées deux fois vers le haut ; Luc Rémont avait déclaré mi-décembre que nous étions proches des niveaux optimaux. L’intégration du réacteur EPR de Flamanville devrait également contribuer favorablement dans les mois suivants.
L’Allemagne : Principale destinataire des exportations
Un aspect qui a incité davantage aux exportations françaises est paradoxallement lié à une baisse inattendue de consommation nationale. La demande industrielle affiche une chute significative et l’engouement pour les véhicules électriques semble marquer une pause… En conséquence, il est prévu que la consommation française soit « inférieure d’environ 6 % » par rapport à celle observée durant la période allant de 2014 à 2019 et demeure bien au-dessous des niveaux constatés avant la pandémie Covid-19 ; toutefois, Thomas Veyrenc souligne qu’elle pourrait connaître une légère reprise en ce début d’année. Les chiffres définitifs seront publiés en février prochain.
Détaillons maintenant où ces exports se dirigent principalement : c’est surtout vers l’Allemagne et la Belgique que se sont portées nos livraisons. En effet, ce sont pas moins de 31,3 TWh qui ont été transférés vers ces régions avec un solde net atteint de près de 27,2 TWh. L’Allemagne elle-même a enregistré un nouveau maximum dans ses importations électriques avec un total atteignant jusqu’à 23,5 TWh – là aussi ce chiffre n’avait pas été dépassé depuis plus d’une vingtaine d’années. Nos voisins italiens (+22,3 TWh), britanniques (+20 ,1Twh), suisses (+16 ,7Twh) ainsi qu’espagnols (+2 ,8Twh) ont également bénéficié moteur notre offre énergétique malgré leurs propres ressources renouvelables accessibles.
Impacts favorables sur le commerce extérieur
Pareillement au Royaume-Uni qui voit ses importations atteindre des sommets similaires avec environ 26 ,3Twh importés durant seulement neuf mois cette année – équivalent aux besoins énergétiques annuels théoriques pour environ huit millions dont environ bénéficie massivement du courant nucléaire français s’affirmant alors comme principal fournisseur devant son rival norvégien
.
Pour RTE ces données corroborent sans doute toute compétitivité associée aux offres électriques françaises débarrassées extrêmement empreintes carbonées améliorant leur attractivité commerciale sur divers marchés face où tous consommateur témoigne aujourd’hui effectuer sa facture moyenne proche encore de vingt % supérieure lorsqu’elle se compare explicitement notamment vis-à-vis tarifs allemands (hors taxes). Ce regain commercial aide finalement atténuer légèrement notre déficit commercial observé largement déséquilibré notamment concernant nos imports fossilisation dangereusement absorbants dûs entre autres sources extérieures étroitement élues dans cadre crises modernisées actuelles
