Limiter les importations de denrées alimentaires déjà produites localement pourrait réduire de manière significative l’empreinte carbone liée au transport international. En effet, la multiplication des trajets transocéaniques engendre une consommation énergétique excessive et contribue à l’augmentation des gaz à effet de serre. De plus, la priorisation des produits nationaux incite une agriculture plus respectueuse des territoires, en renforçant les circuits courts et la biodiversité locale. Cette approche favorise aussi la préservation des sols, souvent mis à mal par les monocultures intensives destinées à l’exportation.

Par ailleurs, la souveraineté alimentaire représente un enjeu crucial face à la volatilité des marchés mondiaux et aux crises géopolitiques. En maintenant une production suffisante et diversifiée sur le territoire, la France peut garantir un accès stable à des denrées essentielles, réduire sa dépendance aux importations, et protéger ses citoyens des fluctuations des prix internationaux. Les avantages sont multiples :

  • Renforcement de la résilience économique locale
  • Soutien aux agriculteurs français via une demande accrue
  • Réduction des risques liés aux perturbations des chaines d’approvisionnement
Impact Importations Production locale
Émissions CO₂ (kg/km) Élevées Basses
Occupation des sols Variable Optimisée
Résilience face aux crises Faible Forte