Jacques Dallest dresse un constat alarmant sur la situation du narcotrafic à Marseille, qu’il qualifie de problème structurel et profond. Selon lui, la ville subit une infiltration massive des réseaux de drogue, renforcée par la géographie et l’économie locale, ce qui complique fortement les efforts des forces de l’ordre. Il souligne que la lutte contre ce fléau ne peut s’envisager que sur le long terme, car :

  • Les trafiquants disposent d’une organisation bien rodée, avec des ramifications internationales.
  • La récidive judiciaire reste élevée, faute de mesures socio-éducatives adaptées.
  • La demande de stupéfiants demeure constante, alimentant le marché noir.

L’ex-procureur insiste aussi sur la nécessité d’une approche globale intégrant prévention, innovation judiciaire et coopération européenne. Il propose notamment une stratégie combinant :

Axes stratégiques Objectifs
Renforcement des moyens policiers Scruter et démanteler les réseaux.
Actions sociales ciblées Réduire la marginalisation des jeunes à risque.
Collaboration internationale Endiguer l’approvisionnement de la drogue.