Alors que la SNCF envisage de mettre en place une liaison TGV directe entre Bordeaux et Lyon, sans passage par Clermont-Ferrand, les usagers auvergnats montent au créneau. « On est les parents pauvres du ferroviaire en France », déplorent-ils, dénonçant une nouvelle fois l’isolement de l’Auvergne sur la carte ferroviaire nationale. Cette annonce ravive les inquiétudes autour de la dégradation des dessertes régionales et suscite un vif débat sur l’équité territoriale en matière de mobilité.
Un tracé du TGV Bordeaux-Lyon contournant Clermont-Ferrand soulève une vive contestation en Auvergne
La décision de tracer la nouvelle ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Lyon en évitant la ville de Clermont-Ferrand provoque une forte réaction en Auvergne. Pour les usagers locaux, cette mesure s’apparente à une forme de marginalisation ferroviaire qui menace le développement économique et la connectivité régionale. Plusieurs associations d’usagers ainsi que des élus locaux dénoncent une injustice territoriale et réclament un réexamen du projet afin d’intégrer Clermont-Ferrand sur le trajet, soulignant que la capitale auvergnate ne doit pas être reléguée au second plan.
Parmi les arguments avancés, on retrouve notamment :
- Le risque d’un isolement accru de l’Auvergne dans le réseau national de transport
- L’impact négatif pour les commerces et le tourisme locaux
- La nécessité de favoriser la mobilité durable et l’accessibilité dans toutes les régions françaises
| Critères | Avec contournement | Avec passage par Clermont-Ferrand |
|---|---|---|
| Temps de trajet Bordeaux-Lyon | 3h05 | 3h20 |
| Population desservie | ~250 000 | ~500 000 |
| Coût estimé | €3,2 Mds | €3,5 Mds |
Usagers d’Auvergne dénoncent un désengagement ferroviaire et appellent à une meilleure prise en compte régionale
Depuis l’annonce de la mise en service imminente d’un TGV reliant Bordeaux à Lyon sans desserte de Clermont-Ferrand, la colère gronde parmi les usagers et associations de défense des transports en Auvergne. Ils dénoncent un désengagement alarmant de l’État et des opérateurs ferroviaires, qui marginalise une région pourtant stratégique au cœur du réseau national. Selon eux, la suppression progressive des arrêts et la réduction des fréquences desservant Clermont-Ferrand renforcent un sentiment d’abandon et fragilisent un territoire où la mobilité reste un enjeu essentiel.
Face à cette situation, les usagers appellent à une meilleure prise en compte des besoins locaux, demandant notamment :
- Un maintien voire un renforcement des dessertes ferroviaires sur l’axe Clermont-Ferrand – Lyon ;
- Une intégration réelle des projets régionaux dans les plans d’investissement nationaux ;
- La mise en œuvre d’une stratégie claire pour lutter contre le déclin de la ligne historique Clermont-Ferrand – Bordeaux ;
- Plus de transparence et de dialogue avec les collectivités et les représentants des usagers.
| Ligne | Fréquence avant 2020 | Fréquence actuelle | Projets à venir |
|---|---|---|---|
| Bordeaux – Lyon (via Clermont) | 6 trains/ jour | 2 trains/ jour | Suppression partielle |
| Clermont-Ferrand – Lyon | 8 trains/ jour | 5 trains/ jour | Priorité locale demandée |
| Bordeaux – Clermont-Ferrand | 5 trains/ jour | 3 trains/ jour | Rénovation des infrastructures |
Propositions pour rééquilibrer l’offre ferroviaire et renforcer la connexion de Clermont-Ferrand au réseau à grande vitesse
Face à la frustration grandissante des usagers d’Auvergne, plusieurs pistes sont envisagées pour pallier l’isolement ferroviaire de Clermont-Ferrand. Parmi les propositions les plus avancées, on retrouve la modernisation de la ligne classique entre Clermont-Ferrand et Lyon afin de réduire les temps de parcours, tout en améliorant la fréquence des trains régionaux. Cette démarche s’accompagne d’une volonté claire de mieux intégrer la capitale auvergnate au réseau national à grande vitesse, via des correspondances optimisées et une rénovation des infrastructures existantes. Par ailleurs, certains acteurs du territoire militent pour la réactivation ou la création de lignes secondaires afin de désaturer les grands axes et renforcer le maillage local.
- Extension des horaires des TGV et Intercités vers Clermont-Ferrand
- Développement de navettes rapides entre les principales gares régionales
- Investissements ciblés pour la signalisation et l’électrification des lignes stratégiques
- Incitations à la mobilité durable favorisant l’usage du train au détriment de la route
| Critère | Situation actuelle | Objectif proposé |
|---|---|---|
| Durée Clermont-Ferrand – Lyon | 2h30 | 1h45 |
| Fréquence TGV quotidienne | 3 trains | 6 trains |
| Lignes électrifiées | 50% | 100% |
Ces mesures, bien que prometteuses, nécessitent une concertation accrue entre les collectivités locales, la SNCF et l’État. Les usagers soulignent l’urgence d’une stratégie claire et d’un investissement conséquent pour redonner à Clermont-Ferrand la place qu’elle mérite dans le réseau ferroviaire français, souvent jugé trop centré sur les grandes métropoles de la façade atlantique ou méditerranéenne. Un rééquilibrage de l’offre pourrait ainsi contribuer à « sortir les Auvergnats de l’oubli » et dynamiser l Le texte met en avant plusieurs propositions visant à améliorer la situation ferroviaire de Clermont-Ferrand, souvent perçue comme isolée du réseau national à grande vitesse. Voici un résumé clair des mesures envisagées :
- Modernisation de la ligne classique Clermont-Ferrand – Lyon : réduction significative du temps de trajet de 2h30 à 1h45.
- Augmentation de la fréquence des trains TGV : passage de 3 à 6 trains quotidiens.
- Electrification complète des lignes stratégiques : de 50% à 100%.
- Extension des horaires des TGV et Intercités vers Clermont-Ferrand.
- Développement de navettes rapides régionales.
- Investissements dans la signalisation et l’infrastructure.
- Promotion de la mobilité durable pour favoriser le train plutôt que la route.
Ces actions nécessitent une collaboration étroite entre les collectivités, la SNCF et l’État, avec un investissement accru, afin de rééquilibrer l’offre ferroviaire en faveur de Clermont-Ferrand et plus largement de la région Auvergne. L’objectif est de mieux intégrer Clermont-Ferrand au réseau national, désengorger les lignes principales et dynamiser le territoire.
To Conclude
Alors que le débat se poursuit autour de la modernisation du réseau ferroviaire français, les usagers d’Auvergne restent inquiets et se sentent une nouvelle fois délaissés. Privés d’un TGV direct entre Bordeaux et Lyon, et ainsi d’un accès fluide et rapide à ces grandes métropoles, ils dénoncent un véritable sentiment d’isolement, voire de « pauvreté ferroviaire ». Face à cette situation, élus locaux et associations appellent à une prise en compte urgente des besoins auvergnats, pour que la dynamique de transition et de développement ne laisse plus la région sur le bord du quai.




















