Les investigations menées par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de Bordeaux ont révélé un système sophistiqué d’actes fictifs pratiqués par ce kinésithérapeute. Ce dernier facturait en réalité des séances de rééducation jamais réalisées, s’appuyant sur des dossiers patients falsifiés pour masquer la supercherie. Ces manœuvres lui ont permis d’empocher plusieurs dizaines de milliers d’euros sur une période de plusieurs années, mettant à mal la confiance entre professionnels de santé et organismes sociaux.

Parmi les techniques frauduleuses identifiées, on note notamment :

  • L’exagération systématique des durées de séances.
  • La duplication de facturations pour un même patient le même jour.
  • La facturation d’appareils de rééducation inexistants.

Une analyse comptable pointue a également permis de dresser le tableau suivant, résumant les montants surfacturés par type de fraude :

Type de fraude Montant estimé (€)
Actes fictifs 45 000
Surfacturations 30 000
Appareils fictifs 15 000