Les équipes spécialisées en criminalistique ont déployé des moyens considérables sur place pour recueillir des indices décisifs. En effet, plus de 150 prélèvements — comprenant des traces biologiques, des empreintes digitales, ainsi que des fibres textiles — ont été effectués afin d’établir un profil précis des cambrioleurs. Chaque élément est minutieusement analysé dans les laboratoires afin de remonter à la chaîne des événements et identifier les éventuels complices. Ce travail scientifique, essentiel au bon déroulement de l’enquête, s’appuie également sur des technologies de pointe telles que la spectrométrie et l’analyse ADN.

Le rôle des experts ne se limite pas aux seules analyses en laboratoire. Sur le terrain, ils procèdent également à des reconstitutions des déplacements à l’intérieur du musée et à la cartographie des zones sensibles impactées. Voici un aperçu des principaux types de prélèvements réalisés :

  • Échantillons de poussières et substances chimiques
  • Empreintes digitales sur vitres et cadres des œuvres
  • Fibres textiles trouvées sur les lieux
  • Traces biologiques comprenant sang et cellules épithéliales
  • Résidus de peinture et matériaux divers
Type de prélèvement Quantité Analyse principale
Empreintes digitales 45 Identification
Traces biologiques 30 ADN
Fibres textiles 40 Comparaison
Résidus chimiques 35 Composés