Depuis plusieurs mois, les relations entre Paris et Bamako se sont tendues autour de divergences stratégiques majeures. Face à la détérioration de la situation sécuritaire dans la région du Sahel et à la montée en puissance des groupes armés terroristes, la France avait jusqu’ici maintenu une coopération étroite avec le gouvernement malien. Toutefois, des désaccords croissants sur la gestion opérationnelle des missions antiterroristes ont conduit à une remise en question du partenariat. La décision française s’inscrit dans un contexte de recul des efforts conjoints et de manque de transparence sur le terrain qui ont compromis l’efficacité des actions.

Par ailleurs, plusieurs facteurs internes au Mali ont amplifié cette rupture. Parmi eux :

  • Les récentes mesures politiques prises par les autorités maliennes, jugées unilatérales par Paris, ont miné la confiance mutuelle.
  • La présence et l’influence accrue de groupes paramilitaires étrangers non reconnus officiellement, suscitant l’inquiétude des partenaires internationaux.
  • Les restrictions imposées aux agents français sur le terrain et la multiplication des incidents diplomatiques.
Facteurs Description
Déficit de confiance Décisions unilatérales maliennes, sans concertation
Présence paramilitaire Groupes étrangers opérant sans accord officiel
Restrictions diplomatiques Entraves aux déplacements et interventions françaises