Plusieurs revendications sociales et économiques s’imposent comme le moteur principal des mobilisations prévues à Toulouse. Parmi elles, la demande d’augmentation des salaires dans le secteur public, notamment pour les enseignants, les soignants et les agents municipaux, figure en bonne place. Les syndicats dénoncent par ailleurs la dégradation des conditions de travail liée à la réforme des retraites et appellent à une meilleure prise en compte des besoins fondamentaux des travailleurs. Par ailleurs, le combat pour l’accès à un logement abordable reste également au cœur des préoccupations, alors que la flambée des prix immobiliers exacerbe la précarité dans la région toulousaine.

Dans ce contexte tendu, les manifestants prévoient de mettre en avant d’autres points cruciaux, tels que :

  • La défense des services publics, menacés par des suppressions de postes et la fermeture de certains établissements.
  • La lutte contre la précarité énergétique, avec des appels à des aides renforcées face à la hausse des factures.
  • La protection de l’environnement par des mesures concrètes, incluant la promotion des transports en commun et la réduction des émissions polluantes.

Ces revendications traduisent un climat social particulièrement préoccupant, où la population locale souhaite se faire entendre avant l’entrée en vigueur de plusieurs réformes controversées.