La décision de justice rendue cette semaine marque un tournant inédit dans la politique sociale à Strasbourg et au sein de l’Eurométropole. Instauré en 2022, le congé menstruel visait à offrir un jour de repos aux salariées souffrant de douleurs menstruelles sévères, une mesure saluée par de nombreux militants pour les droits des femmes. Toutefois, le tribunal administratif a annulé cette disposition, estimant qu’elle crée une discrimination fondée sur le genre et contrevient au principe d’égalité entre les agents publics.

La Ville et l’Eurométropole sont désormais face à une double injonction : revoir sa copie tout en maintenant une politique inclusive. Plusieurs options sont évoquées pour adapter l’accompagnement des agent·e·s concerné·e·s, notamment :

  • La mise en place d’un aménagement du temps de travail personnalisé
  • Le développement d’un dispositif de télétravail facilité lors des périodes difficiles
  • Un soutien accru via la médecine du travail et des formations de sensibilisation

Ces mesures pourraient constituer un compromis entre reconnaissance des besoins spécifiques et respect des exigences légales.

Mesure envisagée Avantages Limites
Aménagement du temps de travail Flexibilité accrue Complexité organisationnelle
Télétravail facilité Confort et autonomie Inégalités d’accès
Soutien médical renforcé Prise en charge adaptée Délais d’intervention possibles