Pour minimiser les impacts négatifs de l’acétamipride sur les écosystèmes, il est crucial d’adopter des pratiques agricoles responsables et ciblées. Limiter l’usage aux doses strictement nécessaires et préférer des applications localisées réduisent la dissémination dans l’environnement. Le recours à des techniques alternatives comme la lutte intégrée permet de diminuer la dépendance aux insecticides chimiques, favorisant ainsi la préservation des insectes pollinisateurs. Par ailleurs, il est conseillé d’éviter les traitements pendant les périodes de floraison, moment où les abeilles et autres pollinisateurs sont les plus actifs.

En complément, la sensibilisation des agriculteurs et des acteurs du secteur à la biodiversité est un levier essentiel pour encourager des pratiques durables. Selon les recommandations scientifiques, voici quelques bonnes pratiques à suivre :

  • Respecter les zones tampons : laisser des bandes de végétation non traitées le long des cours d’eau et des habitats naturels.
  • Évaluer régulièrement l’état de la biodiversité : mettre en place des suivis pour détecter rapidement les effets indésirables.
  • Favoriser l’agriculture biologique et la diversification des cultures : pour renforcer la résilience des sols et des écosystèmes.
Mesure Impact attendu
Limitation des doses Réduction de la contamination environnementale
Interdiction durant floraison Protection des pollinisateurs actifs
Zones tampons Préservation des milieux aquatiques
Suivi biodiversité Détection précoce des effets négatifs