Face à la volonté des compagnies low-cost comme Ryanair de réduire leur présence sur le territoire français, des voix s’élèvent pour repenser l’imposition pesant sur le secteur aérien. L’envolée des taxes, notamment celle sur les billets d’avion, est pointée du doigt comme un frein majeur à la compétitivité et à la connectivité des régions françaises. Réduire ou moduler cette fiscalité pourrait ainsi favoriser le maintien, voire le développement, des dessertes aériennes indispensables au dynamisme économique local et touristique.

Plusieurs pistes sont avancées par les experts et acteurs du secteur :

  • Instaurer une taxe climatique différenciée selon les trajets et la taille de l’appareil, afin de ne pas pénaliser lourdement les liaisons régionales stratégiques.
  • Alléger les charges sur les aéroports secondaires pour encourager un maillage territorial plus dense et équilibré.
  • Mettre en place des incitations fiscales ciblées pour les compagnies qui investissent dans des flottes plus propres et modernisées.