Pour justifier sa décision, Grégory Doucet met en avant une approche centrée sur la réduction de la violence et la réappropriation de l’espace public par les citoyens. Il considère que le désarmement de la police municipale est une mesure nécessaire pour restaurer un climat de confiance entre la population et les forces de l’ordre. Selon lui, l’objectif principal est d’adopter une posture moins agressive face aux conflits urbains, privilégiant des méthodes de médiation et de prévention plutôt que l’usage systématique des armes à feu ou de tasers. Cette nouvelle orientation s’inscrit dans un projet plus large de transformation du modèle sécuritaire lyonnais, qui mise sur la proximité et l’écoute.

Le maire écologiste met également en avant plusieurs arguments clés :

  • Diminution des risques d’escalade : éviter que la présence d’armes ne provoque des tensions supplémentaires lors d’interventions.
  • Renforcement des actions sociales : investir dans la formation des agents à la gestion des conflits non violents et dans les partenariats avec les associations locales.
  • Adaptation aux attentes citoyennes : répondre au désir d’une police plus humaine et moins militarisée, reflétant une évolution sociétale profonde.
Critères Avant désarmement Après désarmement
Arme portée Oui (pistolets, tasers) Non
Formation à la désescalade Limitée Renforcée
Interventions musclées Fréquentes Réduites