Les pavés parisiens, bien que mythiques, représentent un véritable défi technique pour le peloton, notamment lors des dernières étapes où la fatigue accumulée accentue les difficultés. Ces segments, composés de pierres irrégulières et souvent glissantes, exigent un équilibre délicat entre puissance et précision. La dispersion des vibrations à travers le cadre et les roues sollicite intensément la musculature des coureurs, provoquant une perte d’efficacité et une hausse du risque de crevaisons. Jonas Vingegaard a notamment souffert de ces secousses répétitives, affectant sa cadence de pédalage et sa gestion d’effort dans les rues sinueuses de Montmartre.

Au-delà de l’effet physique, la configuration technique des pavés impose une stratégie particulière. Voici les principaux défis à relever :

  • Traction et adhérence : Les aspiration des pavés mouillés bouleverse l’adhérence, rendant les relances difficilement contrôlables.
  • Choix du matériel : Les équipes optent souvent pour des pneus plus larges et une pression réduite afin d’absorber les chocs.
  • Positionnement dans le peloton : Se placer idéalement est crucial pour éviter les secousses extrêmes et les chutes.
Paramètre Valeur Sur Pavés Valeur Sur Asphalte
Pression des pneus (bar) 5,5 – 6,0 7,0 – 8,0
Vibrations transmises (Hz) 15 – 30 5 – 10
Risque de crevaison (%) 12 – 15 3 – 5