Face à la paralysie provoquée par la grève des contrôleurs aériens, l’Umih Nice Azur et Haut Pays exprime une vive inquiétude quant à l’impact immédiat et durable sur le secteur touristique local et national. Cette mobilisation, qui entraîne des annulations massives de vols, génère un désarroi sans précédent chez les professionnels de l’hôtellerie, de la restauration et des activités de loisirs. Selon ses représentants, les conséquences économiques dépassent désormais le simple cadre du transport aérien pour menacer sérieusement la stabilité financière des établissements et l’emploi dans ces territoires. La perte de clientèle étrangère et la baisse de fréquentation durant une période stratégique fragilisent une filière qui peine déjà à se relever après deux années marquées par la crise sanitaire.

Dans ce contexte, l’Umih pointe plusieurs facteurs aggravants :

  • Une incertitude prolongée sur les horaires et la disponibilité des vols
  • Une image ternie de la France comme destination touristique fiable
  • Des coûts logistiques et humains en hausse pour les professionnels du secteur

Ces éléments conjugués creusent un véritable fossé économique, particulièrement dans les zones dépendantes du tourisme estival. Un tableau inquiétant présenté dans le tableau ci-dessous résume les pertes estimées pour les acteurs locaux sur une période de trois semaines.

Catégorie Pertes estimées Impact social
Hôtellerie 1,2 M€ Réduction des heures de travail
Restauration 850 k€ Intérim fortement réduit
Loisirs et événementiel 500 k€ Annulations fréquentes