Des chercheurs français ont exprimé leur vif mécontentement à l’encontre du programme « Choisir l’Europe pour la science », suscitant une onde de choc au sein de la communauté scientifique nationale. Critiquant vivement les modalités de sélection et les critères adoptés, ces scientifiques dénoncent une initiative qu’ils jugent contre-productive pour la recherche française. Cette controverse met en lumière les tensions croissantes autour des politiques européennes en matière de financement et de coopération scientifique, et suscite un débat essentiel sur l’avenir de la recherche hexagonale.
Les chercheurs dénoncent des critères jugés injustes du programme Choisir l’Europe pour la science
Face à l’appel à projets « Choisir l’Europe pour la science », nombreux sont les chercheurs français qui pointent du doigt des critères de sélection qu’ils jugent peu transparents et déséquilibrés. Selon plusieurs témoignages recueillis, ces critères favoriseraient systématiquement des établissements déjà bien établis au détriment des jeunes chercheurs et des structures émergentes. Cette situation entraîne une véritable fracture au sein de la communauté scientifique, creusant le fossé entre les laboratoires traditionnels et les nouvelles initiatives innovantes. Les principaux reproches concernent notamment :
- Une pondération exagérée sur les antécédents financiers plutôt que sur la qualité des projets
- Un système d’évaluation subjectif ne prenant pas suffisamment en compte l’impact social et local
- Un manque de soutien spécifique aux disciplines moins conventionnelles
Pour illustrer ces déséquilibres, une analyse comparative des financements accordés en 2023 met en lumière les disparités marquées :
Type de laboratoire | Projets soumis | Projets financés | Taux de réussite |
---|---|---|---|
Laboratoires établis | 120 | 60 | 50% |
Laboratoires émergents | 80 | 10 | 12,5% |
Jeunes chercheurs | 90 | 15 | 16,7% |
Ce déséquilibre manifeste nourrit ainsi une colère grandissante, certains experts réclamant une révision urgente des modalités d’évaluation. Ils appellent à plus d’équité et de diversité dans le financement de la recherche, estimant que seule une approche inclusive permettra de renouveler efficacement la scène scientifique française dans un contexte européen compétitif.
Impact préoccupant sur la recherche fondamentale française selon les syndicats scientifiques
Les syndicats scientifiques tirent la sonnette d’alarme face aux récentes orientations du programme « Choisir l’Europe pour la science », dénonçant un désengagement profond de la France envers la recherche fondamentale. Selon eux, la priorité accordée à des projets à court terme et à forte rentabilité économique risque de marginaliser les disciplines les plus fondamentales, pourtant essentielles pour l’innovation à long terme.
Parmi les principales inquiétudes exprimées, on retrouve notamment :
- Une baisse significative des financements dédiés aux laboratoires publics, au profit de partenariats avec des entreprises privées.
- Un encadrement administratif renforcé qui alourdit les démarches et détourne les chercheurs de leur travail scientifique.
- Le risque d’une « fuite des cerveaux » accélérée, avec de nombreux jeunes talents préférant s’exiler à l’étranger.
Critères | Situation avant | Situation actuelle | ||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Financement recherche fondamentale | 65% des budgets totaux | 45% en moyenne | ||||||||||||||||||
Nombre de postes doctorants | En hausse régulière | Stagnation, voire baisse | ||||||||||||||||||
Durée moyenne des projets | Les syndicats scientifiques tirent la sonnette d’alarme face aux récentes orientations du programme « Choisir l’Europe pour la science », dénonçant un désengagement profond de la France envers la recherche fondamentale. Selon eux, la priorité accordée à des projets à court terme et à forte rentabilité économique risque de marginaliser les disciplines les plus fondamentales, pourtant essentielles pour l’innovation à long terme. Parmi les principales inquiétudes exprimées, on retrouve notamment :
To ConcludeAlors que la controverse autour du programme « Choisir l’Europe pour la science » ne cesse de monter, les chercheurs français maintiennent la pression, dénonçant des orientations jugées restrictives et manquant de concertation. Cette défiance soulève un débat plus large sur la place de la France dans la recherche européenne et sur les moyens à déployer pour garantir un soutien véritablement efficace à la communauté scientifique. L’avenir du programme et ses conséquences sur l’innovation restent donc à suivre de près dans les semaines à venir. ADVERTISEMENT |