Les dernières semaines ont vu Lyon enregistrer des températures exceptionnellement élevées, dépassant régulièrement les 35°C, un indice fort laissant penser à une vague de chaleur marquée, voire à une canicule selon les critères météorologiques. Le record historique a même été frôlé lors du pic thermique, établissant un nouveau seuil inquiétant pour cette période de l’année. Ces valeurs extrêmes ne sont pas anodines et révèlent des changements climatiques locaux accentués par l’urbanisation dense de la métropole lyonnaise, notamment l’effet d’îlot de chaleur urbain qui amplifie la hausse des températures en centre-ville.

Les impacts se traduisent concrètement au niveau de la santé publique, de la qualité de vie et de l’environnement. Plusieurs services hospitaliers ont signalé une augmentation notable des consultations pour des coups de chaleur et des déshydratations, en particulier chez les populations vulnérables comme les personnes âgées et les enfants. Sur le plan environnemental, les espaces verts et les cours d’eau souffrent déjà des sécheresses répétées et de la baisse de leurs niveaux. Voici quelques conséquences clés observées :

  • Augmentation des consultations médicales liées au stress thermique
  • Bsaisse de la qualité de l’air due à l’accumulation d’ozone en période de forte chaleur
  • Détérioration des infrastructures (routes, voies ferrées) affectées par la chaleur intense
  • Mobilisation des services d’urgence pour venir en aide aux populations les plus exposées
Jour Température max (°C) Record précédent (°C)
15 juin 36,8 35,5 (2019)
16 juin 37,2 35,0 (2019)
17 juin 35,9 34,8 (2017)