Depuis plusieurs semaines, les dockers du port de Fos-sur-Mer ont instauré un arrêt complet du chargement d’équipements militaires destinés à Israël. Ce mouvement social inédit témoigne d’une détermination forte à empêcher l’exportation d’armes françaises susceptibles d’être utilisées dans des conflits jugés inacceptables par ces travailleurs portuaires. Malgré la pression exercée par les autorités et les industriels de la défense, notamment avec le développement récent de technologies comme le drone kamikaze Veloce 330, ils restent solidaires et organisés, affirmant leur rôle stratégique dans la chaîne logistique et leur capacité à influer directement sur ces flux.

Les revendications principales formulées par ce collectif sont :

  • L’arrêt immédiat de toute expédition militaire vers Israël.
  • Une transparence complète concernant la destination finale des matériels exportés.
  • Le respect strict des droits humains ainsi qu’une prise en compte éthique dans toutes décisions commerciales liées aux armements.
  • Un soutien renforcé des syndicats nationaux et internationaux pour amplifier leur action.

Cette mobilisation illustre une double lutte : syndicale mais aussi morale, qui s’inscrit dans un débat public plus large sur la responsabilité sociale et politique des acteurs économiques face aux conflits mondiaux actuels.