Depuis quelques jours, les habitants observent dans le ciel lyonnais des lignes blanchâtres s’étirant sur plusieurs kilomètres. Contrairement à ce que certains pourraient penser, ces traces ne résultent ni d’une pollution industrielle ni d’un événement météorologique exceptionnel. Leur formation est principalement liée aux conditions atmosphériques combinées au trafic aérien intense autour de Lyon.

Lorsque l’humidité relative est élevée dans les basses couches atmosphériques et que les températures en altitude sont basses, les gaz chauds émis par les moteurs d’avions rencontrent cette humidité ambiante. Cette interaction provoque la condensation rapide sous forme de cristaux glacés : c’est ce qu’on appelle communément une « traînée de condensation » ou contrail en anglais. Ces filaments blancs peuvent persister longtemps selon la stabilité atmosphérique, modifiant temporairement l’aspect du ciel et influençant même la luminosité naturelle.

Par ailleurs, certains éléments urbains comme la présence accrue de particules fines favorisent également leur visibilité en servant de noyaux pour accélérer cette condensation.

  • Taux élevé d’humidité : indispensable pour permettre aux vapeurs émises par avions de se condenser efficacement.
  • Densité importante du trafic aérien : Lyon étant un carrefour européen majeur augmente naturellement le nombre et l’intensité des traînées observées.
  • Basses températures en altitude : condition nécessaire à la formation rapide des cristaux glacés visibles depuis le sol.
  • Présence accrue de particules fines : ces polluants facilitent une condensation plus marquée rendant ces traces plus apparentes.
Facteurs Clés Influence sur Formation
Taux d’humidité relative Soutient la condensation
Densité du trafic aérien Multiplication des traînées visibles
Basses températures (altitude) Cristallisation accélérée
Niveau des polluants atmosphériques Mise en évidence renforcée des traces blanches