Bong Joon Ho, le réalisateur de « Parasite », dévoile un film de science-fiction audacieux avec « Mickey 17

Réputé mondialement pour son film révolutionnaire Parasite, le réalisateur sud-coréen Bong Joon Ho s’aventure désormais dans un registre inédit : la science-fiction. Son nouveau long-métrage, intitulé Mickey 17, propose une intrigue captivante qui mêle questionnements philosophiques et enjeux technologiques dans un futur incertain. Le récit suit un personnage cloné, dont l’existence même soulève des interrogations profondes sur l’identité, la conscience et le sens de la vie au sein d’une mission de colonisation spatiale. Ce virage marque une étape majeure dans la carrière du cinéaste, qui combine pour la première fois ses préoccupations sociales à une narration ambitieuse et pleine de suspense.

Plusieurs caractéristiques distinguent ce projet :

• Un scénario original co-écrit par Bong Joon Ho et son équipe créative.
• Des effets visuels novateurs offrant une immersion totale dans un univers futuriste.
• Une distribution internationale réunissant des acteurs aux profils variés et complexes.
• Une bande sonore conçue pour intensifier les émotions dramatiques du film.
• L’exploration approfondie des thèmes liés à la mémoire, à l’humanité et au sacrifice personnel.

Avec « Mickey 17 », Bong Joon Ho offre une analyse fine des complexités liées à l’identité humaine en utilisant le cadre narratif de la science-fiction. Le héros est un clone conçu pour être sacrifié lors d’opérations périlleuses ; il lutte contre les pertes progressives de souvenirs fragmentaires qui remettent en cause sa propre existence. Cette dynamique soulève des questions essentielles sur ce que signifie être conscient ou posséder une âme — thématiques déjà explorées récemment par plusieurs œuvres neuro-scientifiques contemporaines (voir par exemple les avancées discutées sur France Culture en février 2025).

L’histoire déconstruit également notre perception linéaire du temps grâce aux multiples itérations du protagoniste qui accumulent ou perdent leurs expériences passées. Cette approche narrative rappelle certains romans récents comme « Recursion » de Blake Crouch où mémoire altérée rime avec quête identitaire intense. Visuellement, le film utilise habilement des plans rapprochés combinés à une atmosphère pesante afin d’illustrer le combat intérieur permanent du personnage principal face à sa condition unique.

Parmi les axes majeurs développés figurent :

– La capacité humaine (ou artificielle) à résister malgré l’effacement progressif des souvenirs.

– La recherche incessante d’un soi stable malgré les réinitialisations successives.

– L’influence déterminante du passé sur chaque choix crucial.

Une ambiance sonore épurée accompagne cette immersion sensorielle où chaque souvenir devient précieux comme un vestige fragile.

Mickey 17 : Un jalon incontournable selon les premières analyses critiques mondiales