Le progrès des technologies de contrôle cérébral soulève des questions éthiques et sociétales cruciales. Parmi les préoccupations majeures, on compte la protection de la vie privée individuelle.si un accès direct à notre conscience pouvait être réalisé, qui en aurait le contrôle ? Ce risque d’abus par des entités gouvernementales ou des entreprises soulève la question de la manipulation de la pensée. Les résultats pourraient potentiellement ouvrir la voie à des pratiques de contrôle mental inacceptables, où les individus pourraient être coercés à penser ou agir d’une certaine manière.

De plus, la capacité de modifier ou d’influencer la conscience pourrait avoir des conséquences profondes sur des aspects sociaux tels que la responsabilité individuelle et le concept de libre arbitre. Si nos pensées et décisions peuvent être guidées ou altérées par des technologies, qu’adviendra-t-il de notre autonomie personnelle ? Ce panorama soulève également des inquiétudes en matière de discrimination et d’inégalités, car l’accès à ces technologies pourrait être réservé à certaines classes sociales, exacerbant ainsi les divisions existantes au sein de la société.