Au début de l’année, la France fait face à une recrudescence de la grippe saisonnière, avec un nombre d’hospitalisations lié à cette maladie atteignant des niveaux exceptionnels, selon les informations diffusées le 8 janvier par Santé publique France. Au cours de la semaine se terminant le 5 janvier, l’intensité de l’épidémie a significativement augmenté sur le territoire français. Bien que les consultations en médecine générale aient montré une légère diminution, probablement due à la période des vacances, l’augmentation a été marquée dans les établissements hospitaliers.
Des hôpitaux sous pression
La grippe saisonnière et d’autres maladies respiratoires mettent actuellement les hôpitaux du pays dans une situation délicate. Plus d’une vingtaine d’hôpitaux français ont déclenché des « plans blancs » pour gérer l’afflux croissant de patients aux urgences, un chiffre qui pourrait être inférieur à la réalité selon un rapport publié mardi par l’AFP.
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Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon de Paris, s’est montré très alarmé lors d’un entretien sur Franceinfo mercredi. Il a exprimé ses préoccupations face à ce qu’il décrit comme une situation « extrêmement tendue » : »Nous devons rester vigilants face aux vagues potentielles qui peuvent suivre ces épisodes précurseurs », a-t-il alerté. Il rappelle également que lors de l’hiver 2017-2018, cette maladie avait causé environ 13 000 décès en excès. Le taux de vaccination demeure inquiétant ; seulement 54 % des personnes âgées considérées comme vulnérables étaient vaccinées au cours de la dernière campagne alors que le but devait atteindre entre 75 et 80 %. Les professionnels du secteur ne sont pas mieux lotis avec un taux alarmant d’environ 18 % vaccinés dans les hôpitaux publics.
Le pic épidémique toujours en perspective
Les deux souches virales active en France correspondent bien aux composants du vaccin contre la grippe prévu pour la saison prochaine (2024-25), ce qui devrait offrir une certaine protection — néanmoins, les résultats issus du monde réel restent attendus. Bruno Lina virologue réputé a déclaré mardi à l’AFP qu’actuellement nous faisons face à une épidémie supérieure au pic observé durant la dernière année : “Il y a clairement une circulation accrue du virus affectant principalement chez ceux plus jeunes que traditionnellement touchés – incluant adolescents et adultes jusqu’à cinquante ans”. Selon lui aussi pendant les festivités hivernales il aurait eu un fort échange viral entraînant cette hausse notable des malades.
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L’île-de-France est apparue comme première région gravement touchée dès cette année – avant même toutes autres régions – on pourrait rapidement constater son retour vers un état post-épidémique tandis que ailleurs cela reste croissant en intensité selon Professeur Lina. Dans nos départements ultramarins comme Guadeloupe ou Martinique aussi bien qu’en Guyane ou Mayotte notamment durant ces premiers jours analysés chez Santé publique France on observe déjà quelques signes pré-épidématiques ici aussi pour démarrer cette nouvelle année politique sanitaire pour celle-ci cumule plusieurs chiffres saillants ; tandis que cet autre phénomène qu’est bronchiolite présente cependant depuis trois semaines consécutives une tendance inverse en baisse encore actuelle quant au Covid-19 celui-ci semble globalement flotter autour De niveaux bas.