Une nouvelle démonstration qui s’accompagne d’une nette défaite : l’Olympique de Marseille a dominé Saint-Étienne avec un score sans appel de 4-0, lors des 32es de finale de la Coupe de France, deux semaines après avoir également battu les Verts en Ligue 1 (2-0).
Cette victoire marseillaise représente leur quatrième succès lors des cinq derniers matchs, le seul faux pas étant un match nul face à Lille. La tâche des Stéphanois, déjà malmenés puisqu’ils ont encaisse une quatrième défaite consécutive toutes compétitions confondues, a été aggravée par l’expulsion d’Ibrahim Sissoko pour une faute sur Leonardo Balerdi à la 21e minute.
Dès lors, Luis Henrique a initié le score avec une tête déviée vers Mason Greenwood qui a ensuite surpris le gardien Brice Maubleu en ajustant un tir du gauche (22e), marquant ainsi son onzième but cette saison (dont dix en Ligue 1).
À égalité numérique au départ, le défi était déjà immense avec une possession écrasante de 74 % pour les Marseillais durant les quinze premières minutes.
Toutefois, après avoir concédé l’ouverture du score et maintenant à dix contre onze pendant encore70 minutes, il est vite devenu clair que la situation était inextricable pour les Stéphanois. L’équipe se trouve actuellement à la seizième place du championnat et aura besoin d’un soutien stratégique sous l’encadrement temporaire de Laurent Huard. Ce dernier assure intérim sur le banc alors que Eirik Horneland observe depuis la tribune présidentielle.
Caminade difficile pour Saint-Étienne
Le coach norvégien aura pu constater directement l’ampleur du défi visant à revitaliser ce groupe dont les capacités sont apparues très limitées malgré plusieurs absences importantes dans leurs rangs. La domination marseillaise était littéralement écrasante avec seulement un tir tenté par l’ASSE avant la mi-temps contre douze tentatives phocéennes.
Poussant son adversaire jusqu’à céder sous pression comme dans un « toro » géant affrontant ses toreros habituels_ ,_ Marseille_ , deuxième au classement de Ligue 1 _,_ entendait capitaliser sur cette rencontre tout en faisant tourner légèrement son effectif. Hormis Jeffrey De Lange qui tenait droit les cages _en remplacement _de Geronimo Rulli_, ses coéquipiers principaux étaient alignés et ont rapidement ensemble accentué le score grâce à une volée imparable d’Adrien Rabiot après un corner exécuté par Greenwood (34e).
Cependant Pierre-Emile Höjbjerg (27e), Valentin Rongier (29e) ou encore Quentin Merlin (32e) n’ont pas manqué eux aussi d’approcher le cadre mais sans succès.
La seconde période s’apparentait alors à un véritable parcours semé d’embûches pour Saint-Étienne.
Bien que Marseille continuât sa domination globale sur le jeu,_ elle aurait pu néanmoins connaître quelques frayeurs._ Mathieu Cafaro réussit même à forcer De Lange à réaliser une belle parade (58e). Plus tard dans ce même acte_, Balerdi s’est illustré défensivement face au jeune Cheikh Fall qui tentait sa chance en contre mais dut composer avec De Lange avant qu’un duel ne se prenne libre cours devant lui(60е).
Néanmoins,_utilisant leur force collective,_Marseille inscrit immédiatement leur troisième butà travers Luis Henrique_, réalisant ainsi sans hésitation suiteàun essai initial dévié par Dylan Batubinsika.(69е)
L’épilogue fut signé par Höjbjerg_{81е} profitent d’une passe lumineuse_de Jonathan Rowe_dansla surface_; cette ultime réalisation venait confirmer le désastre stéphanois_,d’autant plus queles supporters locauxcommençaient eux_a_s’éleverleurs voix_en critiquant leurs nouveaux propriétairesen exigeantdemandent« une équipe dignedeleur héritage».