La France occupe une place notable au sein de l’Union européenne, proposant une espérance de vie sans restrictions dues à des soucis de santé particulièrement élevée dès 65 ans, et cela est surtout vrai pour les femmes. Une analyse récente révèle que cet indicateur de bien-être s’améliore constamment depuis 2008. Vieillir tout en gardant dynamisme et vigueur, c’est un bon développement !
À l’âge de 65 ans, les femmes peuvent anticiper encore douze ans sans incapacité, c’est-à-dire sans entrave dans leurs activités quotidiennes, tandis que les hommes devraient pouvoir profiter de dix années et demie selon un rapport publié par le ministère de la Santé récemment. Ce paramètre mesure les années où une personne peut vivre sans être éprouvée par un défi lié à sa santé.
« L’espérance de vie continue d’augmenter régulièrement ; cependant, ces années supplémentaires ne sont pas toutes vécues dans des conditions favorables », précise la Direction statistique des ministères sociaux (Drees).
La France : Un bon bilan pour vieillir sereinement
L’espérance de vie saine à partir de 65 ans a gagné presque deux ans depuis 2008 pour les femmes et près d’un an et dix mois pour les hommes selon la Drees. Durant cette période, la durée escomptée sans incapacité a connu une croissance plus rapide que l’espérance totale.
Entre 2008 et 2023, le proportion des années envisageables vécues sans limitation a progressé : elle est passée chez les femmesde 44,7 % à 50,8 %, tandis que chez les hommes elle s’est accrue de 47,7 % à 52,9 %, toujours selon Drees.
En termes relatifs aux pays européens en matière d’espérance heureuse après soixante-cinq ans pour le sexe féminin en 2022, la France se plaçait au cinquième rang parmi ses voisines européennes —sa moyenne étant supérieure d’une durée approximative de deux ans et six mois par rapport aux autres pays européens. Pour ce qui est des hommes français qui vivent longtemps sans limitations sanitaires comparativement aux autres nations européennes , ils se trouvaient au septième rang; un écart minimal par rapport à ce qui se constate sur le continent (+d’un an et quatre mois).