Antoine Kombouaré a exprimé ses réflexions. À la suite du match nul de son équipe, le FC Nantes, contre Lille (1-1), l’entraîneur des Canaris a discuté de sa situation actuelle sur RMC dans l’émission Les Grandes Gueules du Sport. Alors que le FCN venait de terminer l’année 2024 avec une lourde défaite face à Brest (4-1), de nombreux médias avaient évoqué son éventuel départ avec une assurance qui ne lui semblait pas fondée.
Parmi les noms qui circulaient en interne figurait Habib Beye, ainsi que Sergio Conceicao, récemment recruté par l’AC Milan. Cependant, la direction nantaise a finalement décidé de garder le Kanak à son poste. Cette semaine, Kombouaré a réagi aux rumeurs nuisibles et a déclaré en conférence de presse qu’il ne répondrait plus aux journalistes, estimant avoir été traité avec manque de respect. Hier encore, après le match nul contre Lille, l’ancien entraîneur du PSG s’est tenu sur cette même ligne en se retirant des débats d’après-match malgré quelques questions posées par un diffuseur agréé. Il a clarifié ce dimanche qu’il n’éprouvait cependant « aucune colère » envers les médias.
Un appel à la reconnaissance d’erreurs
« Je ne suis pas contrit. J’ai simplement exposé calmement mes pensées. Certaines choses étaient inacceptables pour moi. Après notre défaite face à Brest, ma figure était omniprésente dans L’Équipe chaque jour. Pourtant, nous avons remporté un match en Coupe de France peu après… Je dois être honnête : ils ont fait preuve d’erreur », confiait Kombouaré avec une certaine amertume. « Cela est devenu un véritable feuilleton tout au long de la semaine », ajouta-t-il lors d’une discussion informelle avec les journalistes présents ce jour-là.
Kombouaré souhaite aujourd’hui que les journalistes admettent leurs erreurs passées : « Je me fiche d’être apprécié par eux ; je souhaite simplement qu’ils reconnaissent leur faute… J’ai toujours été franc dans mes interactions : il y avait sûrement eu des insinuations selon lesquelles mon avenir chez Nantes serait terminé selon les Kita. Néanmoins, il revient aux professionnels du journalisme d’employer le conditionnel lorsqu’ils rapportent ce genre d’informations et adopter une approche prudente face à ces déclarations.» Il poursuit : « Si jamais le président décidait aussi rapidement trop tôt concernant mon licenciement avant même réflexion ultérieure alors c’est un problème entre lui et ceux rédigeant ces informations.» Le coach espère ainsi voir émerger quelque forme d’auto-évaluation ou même un mea culpa des journalistes concernés avant que ces derniers poursuivent sans comprendre ni reconnaître leurs fautes potentielles.
Cela étant dit, il précise également qu’il désire indiquer sans provoquer trop de furore médiatique sa position actuelle afin que tous passent à autre chose dès la semaine suivante… à condition bien entendu que Nantes remporte ses prochains matches car finir 15e en Ligue 1 pourrait donner lieu à davantage de spéculations autour d’un potentiel licenciement.
Publiée le 05/01/2025 – Mise à jour le 05/01/2025