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Publié le 02/01/2025 à 22:10
Mis à jour le 02/01/2025 à 22:40
Temps de lecture : 1min – vidéo : 6min
Maternité : Un marché lucratif et parfois controversé des photographies de nouveau-nés
De nos jours, un nombre croissant de photographes professionnels s’installe dans les maternités pour capturer les premiers instants après la naissance d’un enfant. Toutefois, certaines pratiques discutables entraînent des frais qui peuvent devenir exorbitants.
Chaque année en France, environ 700 000 bébés voient le jour, engendrant autant d’opportunités pour immortaliser ces moments touchants. Dans beaucoup d’établissements de santé, des photographes spécialistes émergent pour proposer ses services. Cependant, derrière l’apparente beauté de ces clichés se cache parfois une réalité moins reluisante ; entre vente insidieuse et pression psychologique exercée sur les parents. Quel type d’entreprise offre des souvenirs inoubliables tout en affichant des prix souvent jugés excessifs ? Une jeune mère de 28 ans partage son expérience sur la façon dont une photographe est entrée dans sa chambre dès le lendemain de l’accouchement avec une séance photo rapide et un tirage gratuit comme appâts. Plus tard, une commerciale se présente chez elle avec tout un éventail d’options coûteuses : « J’ai fini par débourser plus de 700 euros », raconte-t-elle.
Avis mitigés sur les géants du secteur
Les avis négatifs affluent contre Babyvista, potentiellement leader dans le domaine de la photographie infantile. À Pau (Pyrénées-Atlantiques), une ancienne employée révèle avoir été victime d’une pression morale intense imposée par sa hiérarchie et finit par ne plus supporter cette situation après deux ans passés en CDI. Elle explique comment ses objectifs chiffrés étaient élevés au point qu’elle s’est retrouvée au bord du burnout. Lorsqu’on interroge le directeur du groupe sur ces allégations lors d’une entrevue aux locaux, il admet effectivement que son entreprise impose certains objectifs numériques à ses collaborateurs mais réfute fermement toute notion liée à la vente forcée ou à la pression excessive : « Il n’y a aucun minimum requis pour effectuer un achat ; nous garantissons au moins une photo offerte », assure-t-il avant d’ajouter en privé qu’il a dû congédier trois commerciaux pour infraction aux directives éthiques mises en place.
Regardez notre reportage complet dans la vidéo ci-dessus.
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