Table of Contents
Un jeune homme condamné pour trafic d’explosifs à Nice
Par N.D., Le Figaro Nice
Publié le 27 décembre à 11h30, mis à jour le 27 décembre à 12h39
Près d’un millier de chandelles romaines ont été retrouvées chez lui.
Un individu de 29 ans a été reconnu coupable jeudi par le tribunal correctionnel de Nice et a reçu une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans. Il était jugé pour «trafic de produits explosifs» ainsi que pour «mise en danger volontaire d’autrui», comme rapporté par Le Figaro vendredi, confirmant une information préalablement publiée par Nice-Matin.
Démantèlement d’un réseau illégal
Mardi après-midi, l’accusé a été arrêté par la Brigade anticriminalité niçoise alors qu’il se préparait à livrer un lot de près de cent mortiers artisanaux dans le quartier défavorisé de l’Ariane, situé au nord-est de la ville. Une perquisition effectuée dans son logement a révélé la présence impressionnante
d’un millier supplémentaires desdites chandelles romaines. Souvent utilisées hors du cadre légal, ces pièces pyrotechniques étaient destinées aux violences contre les forces policières.
Trafic international des explosifs
Après son arrestation, cet homme a été placé en garde à vue dans les locaux الشرطة judiciaire. Lors des premiers interrogatoires, il évoquait une grande célébration pour son mariage mais il n’a pas tardé à avouer face aux preuves accablantes. L’analyse révèle que ses mortiers provenaient directement de République tchèque et étaient écoulés sur le marché local via des applications cryptées comme Telegram. Dans le cadre judicieux où son procès s’est tenu sous la forme d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), l’individu s’est également vu imposer 105 heures travaux d’intérêt général ainsi qu’une amende s’élevant à 1200 euros sans oublier l’interdiction formelle du port ou détention d’arme.
Réglementations renforcées durant les fêtes
Alerte est donnée concernant les règles en vigueur depuis le 23 décembre jusqu’au 2 janvier : par arrêté préfectoral dans les Alpes-Maritimes, toutes transactions — achats, ventes ou détentions — similaires concernant les articles pyrotechniques classés F2 et F3 sont formellement prohibées sur voie publique ou lors des grands rassemblements publics ainsi que leur proximité immédiate et même envers les immeubles résidentiels.