Les deux premières années ont été particulièrement difficiles. Cependant, la SNCF a révisé ses méthodes opératoires et la région Grand Est a investi dans l’acquisition de nouveaux matériels ferroviaires. Depuis l’instauration de la nouvelle grille horaire des trains régionaux, entrée en vigueur le 15 décembre dernier, le réseau express métropolitain (REME-SERM) de Strasbourg a considérablement développé son offre de transport en train. Entre 5 heures et 22 heures, les horaires sont désormais organisés par tranche de trente minutes sur les cinq lignes principales desservant la vaste périphérie strasbourgeoise. Franck Leroy, président de la région Grand Est et responsable des transports régionaux, souligne que l’offre est désormais « robuste, efficace et fiable ». Grâce à l’ajout de 700 trains supplémentaires chaque semaine depuis 2022, le REME devient enfin attrayant.
Des débuts chaotiques en 2022
Lorsqu’on évoque les raisons habituelles (« Nous avons dû faire face à des débuts difficiles »), il est important d’explorer ce qui s’est réellement passé depuis le lancement tumultueux du REME le 11 décembre 2022. En tant que pionnier parmi les quinze SERM (Services express régionaux métropolitains) validés par l’État en juin 2024, Strasbourg envisageait un véritable « tournant » dans son offre ferroviaire afin d’attirer davantage d’usagers vers les transports public. Cela avait suscité un intérêt commun entre la municipalité écologiste élue en 2020 et le conseil régional composé principalement de droite et du centre-droit. Pourtant, la promesse initiale d’un ajout de 1 000 trains hebdomadaires sur cinq lignes périphériques n’a jamais été réalisée : certains trains sont restés immobilisés en pleine campagne tandis que d’autres n’ont dénoncé leur absence à quai malgré des annonces préalables. Les voyageurs ont fait face à bien des désagréments.
Quel avenir pour les RER urbains avec ce nouveau contexte politique ?
Dès février 2023, Alain Jund, vice-président chargé des mobilités au sein de l’Eurométropole annonçait seulement une présence hebdomadaire préoccupante de 480 trains au sein du REME — très loin des prometteurs 1 000 prévus deux mois plus tôt. La SNCF a reconnu une erreur stratégique : elle avait sous-estimé tant ses capacités techniques qu’humaines pour répondre aux exigences imposées par cette commande locale. Régis Hoffmann, secrétaire général CFDT Cheminots Grand-Est avait averti : « Avec un train toutes les trente secondes prévue pour Strasbourg Retour à saturation totale avec toutes ces demandes incessantes ». Anne Schmitt quant à elle atteste que « plusieurs pannes se sont succédé », rendant ainsi sa fonction comme opératrice voyageuse accentuée lors notamment ces moments critiques.
Nouvelles initiatives pour améliorer le service
Afin d’améliorer cette situation délicate concernant ses services ferrés ,la région Grand Est a récemment acheté plusieurs nouvelles rames TER auprès du constructeur : neuf automoteurs Régiolis représentant un investissement avoisinant plus de 102 millions d’euros au total . De plus ,la SNCF a réorganisé son centre opérationnel basé stationnement gare principale où se partagent directement leurs informations respectives entre services liés aux directions « Gares aussi Connexions » ainsi qu’à celles « Réseau ».
« Le trafic augmente deux fois plus rapidement au sein du périmètre strasbourgeois comparativement au reste même toute province grand est « , indique Stéphanie Dommange directrice régions norvégiennes via TER . A compter après rentrée universitaire début septembre actuel ; fréquentation ligne présidue mainte fois inférieure soit seulement une augmentation proche allant jusqu’à +15% relevant montrant tendances actuelles croissantes chaque mois encore laissant espérer beaucoup .En outre jusque fin mars amorce programme extension vers Allemagne vue projet développements prévisibles autour créera prochaine sixième directed opportunités vers Offenburg .