Si vous envisagez de prendre l’avion pour Lyon ce mardi 17 décembre en provenance de Nice, préparez-vous à des changements. Une grève des contrôleurs aériens affecte le trafic aérien dans plusieurs aéroports français aujourd’hui.
Selon les informations publiées sur le site officiel de l’aéroport de Nice, aucun vol ne sera opérationnel entre cet aéroport et Lyon Saint-Exupéry ce mardi. Les trois vols programmés par Air France vers Lyon ont été annulés, tout comme ceux venant de la métropole lyonnaise.
Pour l’instant, les vols nocturnes à destination ou en provenance d’Ajaccio restent assurés, toutefois « des retards sont prévus tout au long de la journée », comme l’indique la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Un appel à la grève localisé
Ce « préavis de grève localisé » a été « déposé par le syndicat majoritaire représentant les contrôleurs aériens ». Il concerne spécifiquement les services aéronautiques des aéroports d’Ajaccio, Lyon et Montpellier, selon un communiqué diffusé lundi par la DGAC.
Plus concrètement, la DGAC avait demandé aux compagnies aériennes d’annuler 60% des vols au départ ou à destination du cinquième plus grand aéroport français pour le volume passagers en 2023, Lyon-Saint-Exupéry; cette mesure est effective entre 6h00 et 23h00.
L’initiative revendiquant cette grève émane du principal syndicat français des contrôleurs aériens, le SNCTA. Ce dernier avait lancé son appel à l’action le 8 décembre suite à un contexte difficile lié aux »discussions concernant l’organisation du travail ».
Dans son communiqué officiel, la direction du SNCTA dénonce fermement « l’interruption brutale des négociations sur le futur mode opératoire aux centres d’Ajaccio, Lyon et Montpellier pour 2025 ».
En occultant toute forme de respect et de dialogue social nécessaire », elle critique une administration qui choisit une approche radicale privant ainsi les contrôleurs aéronautiques d’une visibilité essentielle. Le syndicat alerte que “le style managérial employé depuis plusieurs mois devra impérativement changer” sous peine “d’une mobilisation plus large dans notre profession”.