Axel Allag, Media365, publié le lundi 16 décembre 2024 à 10h00
Willy Delajod, arbitre du match nul entre l’OM et Lille samedi dernier au Stade Orange Vélodrome, a été la cible d’injures et de menaces sur les réseaux sociaux. Une situation fermement dénoncée par le président de la FFF.
Les coachs Roberto De Zerbi et Bruno Genesio n’ont pas caché leur mécontentement à propos des décisions arbitrales prises par Willy Delajod lors de cette rencontre (1-1). À l’issue du match, les deux entraîneurs ont exprimé leurs préoccupations concernant certaines choix faits par l’arbitre. La colère des spectateurs a également été palpable lorsqu’un penalty n’a pas été accordé suite à une faute de Gabriel Gudmundsson sur Pierre-Emile Höjbjerg dans les dernières minutes (80ème). « Je pense que l’arbitre n’a pas maîtrisé le match », a déclaré l’entraîneur marseillais. De son côté, Genesio s’est montré perplexe face à un arbitrage qui semblait profiter à son équipe lors d’une situation où un hors-jeu avait été sifflé contre l’OM alors qu’ils avaient une belle occasion avec un contre favorable en fin de rencontre (88ème).
Plainte prévue
Sous les huées du public, Willy Delajod a subi des attaques verbales sur les réseaux sociaux. Dimanche, la FFF a réagi via un communiqué officiel pour exprimer sa fermeté contre ces actes inacceptables. « Le président Philippe Diallo dénonce vigoureusement les menaces et insultes dont souffre Willy Delajod après le match entre l’Olympique de Marseille et Lille LOSC le 14 décembre dernier lors de la 15ème journée du championnat français », indique le communiqué. Cette déclaration souligne aussi que la fédération tient à affirmer son soutien indéfectible aux arbitres qui remplissent une mission au service public face aux comportements intolérables.
L’arbitre central qui avait expulsé Pol Lirola dans le temps additionnel pour un geste jugé dangereux prévoit donc de porter plainte. Le communiqué précise également que « la FFF indiquera sa volonté d’être partie civile dans tout action judiciaire entreprise par Willy Delajod ».