En novembre, les variations des prix à la consommation en France présentent des tendances opposées, avec une baisse dans le secteur de l’énergie et une augmentation dans celui des services.
Selon l’Insee, le taux d’inflation s’est établi à 1,3% en novembre 2024 sur un an, marquant une légère hausse par rapport au chiffre de 1,2% enregistré en octobre. Bien que ce chiffre global puisse sembler stable et rassurant, il résulte en réalité de mouvements inégaux à travers différents secteurs. Alors que certains domaines comme l’énergie continuent d’afficher des réductions de prix, d’autres comme les services et le tabac connaissent d’importantes hausses.
Analyse approfondie : énergies, denrées alimentaires et services
Les tarifs de l’énergie ont chuté de 0,7% sur un an en novembre, après un recul plus marqué de 2% en octobre selon Le Figaro. Bien que cette chute soit moins significative qu’au mois précédent, elle a joué un rôle clé pour maintenir l’inflation sous contrôle. Les baisses touchent principalement le gaz et l’électricité tandis que les coûts des carburants tendent à se stabiliser.
D’autre part, le secteur alimentaire a observé un ralentissement notable dans ses hausses tarifaires. En novembre, cette progression a été limitée à +0,2%, contre +0,6% le mois précédent. Les produits frais demeurent particulièrement sensibles aux fluctuations saisonnières et sont les principaux moteurs de cette atténuation. À contrario, les aliments transformés voient leurs prix augmenter davantage bien qu’à un rythme modéré.
Tandis que cela se passe du côté alimentaire, il est important de noter que le secteur des services continue sa tendance ascensionnelle avec une hausse annuelle atteignant 2,3%. Cette dynamique est notamment liée aux coûts accrus dans divers domaines tels que le transport aérien ou encore les loisirs souvent influencés par la montée salariale ou par des révisions tarifaires spécifiques à certains secteurs.
Conséquences fiscales et autres secteurs essentiels
Le segment manufacturier témoigne également d’une légère diminution avec -0،3 % pour novembre comparativement à -0،2 % en octobre selon SudOuest. Ce fléchissement peut être attribué à une demande moins soutenue accompagnée d’ajustements tarifaires dans divers segments incluant notamment ceux du textile ou encore de l’électronique.
Cependant du côté du tabac la situation est différente ; ce marché affiche toujours une forte inflation s’élevant jusqu’à +8،7 % sur certains produits sur douze mois. Une partie significative derrière cette montée provient renforcement fiscal destiné à décourager la consommation – mesure adoptée fréquemment par différents gouvernements pour promouvoir la santé publique.
D’un point plus large liée aux stratégies économiques générales , notons enfin que la Banque centrale européenne a décidé récemment réduire ses taux directeurs par -0،25 point . Cette manœuvre fait partie intégrante d’un cadre caractérisé par une inflation administrée au sein même zone euro visant aussi être compatible avec prévisions économiques anticipées mais revues vers plus bas , indiquant ainsi souplesse progressive vis-à-vis approche monétaire restrictives appliquées ces récents années .