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En dépit d’une période de prospérité de huit ans, le patrimoine économique national a connu une contraction de plus de 4 % au cours de l’année écoulée, selon les données publiées dans le rapport annuel de la Banque de France.
« À la fin de l’année 2023, le patrimoine économique national s’élevait à 18.674 milliards d’euros, enregistrant un recul après une longue phase d’expansion », rapporte la Banque de France dans son document révélé ce mercredi. La valeur totale des actifs et passifs privés et publics en France a ainsi diminué de 4,2 % par rapport à l’année précédente.
« Cette baisse est principalement due à la diminution des prix immobiliers », précise le rapport. En effet, les prix immobiliers ont chuté de 3,9 % sur une année d’après l’indice fourni par Insee Notaire. Ce déclin a été accentué par un effondrement des prix des terrains qui ont enregistré une baisse spectaculaire allant jusqu’à 13,7 %. Bien que les prix des bâtiments aient légèrement augmenté (+3,8 %), cela n’a pas suffi à compenser cette tendance baissière. « Étant donné que l’immobilier constitue un actif majeur du patrimoine national, sa valorisation impacte significativement les variations globales du patrimoine, », souligne également la Banque de France.
Une hausse du patrimoine financier
En revanche, « les actifs financiers et passifs ont connu une reprise » en 2023 comme mentionné dans le bulletin : la valeur des premiers a augmenté de 5,9 %, tandis que celle des seconds a grimpé jusqu’à 6 %. Après un déclin enregistré en 2022, cette récupération est attribuée à « la montée notable des valeurs boursières et aux gains réalisés sur les actions et parts dans divers fonds d’investissement ». Focalisant notre attention sur le secteur financier privé uniquement auprès des ménages, on constate même qu’il y a eu une avancée remarquable atteignant +8,3 %.
« Les ménages possèdent près des trois quarts du patrimoine national. Leur richesse nette n’a subit qu’une légère diminution en 2023 (-0,9%) », fait savoir la Banque centrale. À contrario avec ce léger repli chez les ménages privés,ses administrations publiques ont subi un effondrement véritablement sévère avec une chute patrimoniale atteignant -27 ,5%, tandis que pour les sociétés non financières il y avait aussiune réduction similiaire impliquant -10%..
